Un client aventureux s’abstiendra de souscrire la maintenance de l’éditeur. Il devra évidemment se débrouiller seul en cas d’incident et, bien souvent, se passer des mises à jour du logiciel. Il va sans dire que cela peut poser soucis, notamment en matière de sécurité et de compatibilité avec d’autres produits.
Après quelques mésaventures ou face à une difficulté insoluble, le client peut décider de revenir sur les sentiers battus en s’offrant a posteriori l’assistance de l’éditeur. Le client doit alors payer la redevance de maintenance pour l’année à venir, mais pas seulement. En effet, il est souvent contraint de payer cette même redevance pour chaque année écoulée depuis l’installation initiale.
Cela peut s’avérer assez cher dans la mesure où :
- Le montant est généralement un pourcentage du tarif catalogue éditeur (et non du prix remisé auquel le client peut avoir acheté le droit d’utiliser le logiciel) ;
- Avec une majoration substantielle des annuités initialement non-couvertes par la maintenance.
Les contrats de maintenance des logiciels recèlent un autre piège, plus subtil. En effet, pour vendre son produit, il arrive que l'éditeur casse le tarif des premières licences, payées sur le budget du projet, en prenant bien garde de ne rien changer à celui des licences à acquérir plus tard et de la maintenance annuelle payées sur le budget d'exploitation. Si le client n'est pas vigilant, l'éditeur se ménage ainsi une rente de situation.